Johnny à Gerland : Eteignez le feu !
                                          
                                            
                                          
                                            
                                          
                                          
                                          Photos Mario Gurrieri 
 
                                          De notre correspondant Alexandre
                                           
                                          
                                          
                                          Mercredi 2 juillet 2003. Un concert de 
                                          Johnny est au spectacle ce que Rolex 
                                          est à l'horlogerie : un modèle de 
                                          précision.  60 musiciens, 350 stadiers 
                                          et hôtes, et une scène géante, le tout 
                                          pour un budget d'environ 1,4 M. Béni 
                                          par les dieux, le show  n'a 
                                          heureusement été touché ni par la 
                                          pluie, ni par les grèves des 
                                          intermittents. Peut être Gégé a-t-il 
                                          fait quelques prières avant de venir...
                                          
                                            
                                          
                                            
                                            
                                          
                                          Un 
                                          exemple de précision du en grande 
                                          partie au talent de Jean-Claude 
                                          Camus, bien rôdé en la matière. La 
                                          scène est impressionnante de 
                                          technicité et autres  gadgets, comme 
                                          le bras mécanique qui descend le 
                                          chanteur du ciel vers la terre, 
                                          l'orchestre  symphonique qui s'avance 
                                          sur un sol pivotant, ou encore les 
                                          cloches cachées en hauteur qui ne 
                                          sortiront que pour une belle 
                                          interprétation de « Diego, libre dans 
                                          sa tête ». Le temps de montage étant 
                                          trop long, deux scènes identiques se 
                                          suivent sur toute la tournée des 
                                          stades (plus de 800 000 spectateurs au 
                                          total). 
                                          
                                            
                                            
  
                                          
                                          Le 
                                          show est si impressionnant que le 
                                          public reste de marbre la plupart du 
                                          temps. Car à l'inverse des matchs de 
                                          football qui se tiennent 
                                          habituellement à Gerland, l'émotion 
                                          s'exprime tant par le silence que par 
                                          les cris. Seul bémol : la mise en 
                                          scène trop nette ne laisse aucune 
                                          place à la spontanéité qui a fait la 
                                          réputation de Jaunie. Cela ne semblait 
                                          pas perturber les VIP invités par 
                                          Georges Caslaris (Ricard), 
                                          qui cancanaient au club des cents, un 
                                          apéritif anisé dans une main et des 
                                          cacahuètes dans l'autre. Françoise 
                                          Petit, Bjorn et Nadine 
                                          Fageol (ci-dessus) ont même improvisé un carré 
                                          pique-nique VIP sur les marches du 
                                          stade à grand renfort de merguez 
                                          frites ! Comme quoi les plaisirs 
                                          simples sont bien les derniers refuges 
                                          des personnes sophistiquées. 
                                           
                                          
                                            
                                            
  
                                          
                                          Le 
                                          premier soir, l'idole des jeunes (et 
                                          autres) a quitté le stade dans son 
                                          Porsche Cayenne muni d'un gyrophare de 
                                          police sur le toit ! Mercredi, il 
                                          s'est contenté d'une 607 flambant 
                                          neuve pour rejoindre sa dulcinée 
                                          Laetitia. Cette dernière, au demeurant 
                                          très prévoyante avait demandé 
                                          expressément pour sa star de mari une 
                                          loge « fleurie et printanière », pas 
                                          très rock'n roll. D'autant plus que 
                                          pendant son séjour dans notre ville, 
                                          il s'est fait plutôt discret - 
                                          certains diront qu'il était fatigué, 
                                          d'autre diront qu'il était plutôt 
                                          éteint... Toujours est-il qu'excepté le 
                                          premier soir où il a fait ripaille 
                                          chez Jean-Paul Lacombe (Léon 
                                          de Lyon) 
                                          il n'a pas bougé du Sofitel 
                                          où il a séjourné durant deux jours, 
                                          sans mettre le nez dehors. 
                                          
                                            
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