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/ LES INTERROGATOIRES SUR LE CARO


20 mars 2006

 

 Michel Barthod sur le Caro



 

Le CARO DE LYON - Mardi 14 février 2006

 

Carreleurs : Marco (rédac) et Nico (photos)
habillés par le Dressing. Avec le concours
d'Alexandre Mathieu.


 

Michel Barthod, bonsoir et bienvenue au Caro de Lyon. Le restaurateur à succès  que vous êtes s'est-il déjà retrouvé sur le carreau ?

Plein de fois, oui !

 

Par la grâce de qui ? Un concurrent, un client, une fille ?

J'ai peu de concurrents qui m'ont mis sur le carreau... mais des filles, oui c'est clair. Il y a eu deux femmes qui m'ont mis sur le carreau : la mère de mes enfants qui m'a quitté après 9 ans de mariage. Ensuite je suis tombé amoureux d'une femme de Saint-Tropez que j'ai beaucoup aimé qui m'a mis sur le carreau aussi. Elle m'a quitté, parce que ce n'est pas moi qui quitte.

 

Vous-même, avez-vous déjà laissé quelqu'un sur le carreau ?

Oui, je pense que oui. Je suis un tendre. Je suis capable d'aimer, mais j'ai déjà mis des gens sur le carreau. Après je n'ai pas fait constater les dégâts sur une femme que j'ai laissée sur le carreau. Par contre je ne pense pas avoir fait du mal à des restaurateurs. Au contraire, je n'ai jamais rien fait d'autre que d'ouvrir des restaurants qui ont pu stimuler le commerce de la rue Mercière. Je n'ai pas été le premier puisque les premiers ont été Caro et Lacombe que je respecte beaucoup. Mais c'est Caro qui a été pour moi, pas un père mais une référence dans le métier, notamment dans l'art de recevoir qui est la principale qualité de ce métier. 

 

Vous êtes né à Montbéliard en 1961. Que faisaient vos parents ?

Mon père a commencé bêtement ! Il a eu un cursus encore plus original que le mien ! Il était ouvrier spécialisé chez Peugeot à Sochaux, c'est pour ça que nous étions à Montbéliard. Sa carrière a évolué par la suite, mais il a commencé comme ça. Ma mère était assistante sociale chez Peugeot. Je suis né d'une famille chrétienne, socialiste. L'époque des années 60, une grande époque avec la création du PSU.

 

Quel genre d'élève étiez-vous ? Entrain de fayoter devant ou au fond à côté du radiateur ?

Très mauvais ! Je n'étais pas le cancre non plus, mais j'étais très angoissé par l'école, je n'étais pas bon et j'étais très angoissé d'être appelé au tableau pour faire l'exercice de calculs ou pour une récitation. Pas cancre du tout, mais plutôt au fond de la classe pour me planquer et éviter d'être interrogé. Ma scolarité a été un enfer. Mes parents ont quitté Montbéliard pour aller sur Paris parce que mon père a eu une opportunité alors qu'il était ouvrier. Il a eu le culot de monter sur Paris et de se retrouver ingénieur-conseil. J'ai fait ma scolarité pratiquement jusqu'en seconde à Paris. Puis mon père s'est retrouvé à conseiller l'entreprise Salomon sur Annecy et a rencontré Georges Salomon qui était le patron. Salomon lui a alors proposé le poste de la direction générale et on s'est retrouvé à Annecy où j'ai fini ma scolarité.


 

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