Des 
                                paparazzis chez Spencer Tunick ? 
                                 
                                
                                   Williamsburg, 
                                  NY - 1999 - Photo Spencer Tunick 
                                
                                 
                                C'est l'objet de discussion favori des 
                                cocktails et des dîners de la rentrée. Qui va 
                                poser en tenue d'Eve et d'Adam pour 
                                l'installation de l'artiste Spencer Tunik 
                                dimanche prochain ? Et la discrétion sera-t-elle 
                                assurée ? 
                                
                                  
                                
                                Vous ne verrez pas l'adjoint à la culture dans 
                                son plus simple appareil. Patrice Beghain 
                                a décliné l'invitation de Georges 
                                Verney-Carron. En revanche, plus de 2000 
                                Lyonnais se sont d'ores et déjà inscrits sur le 
                                site de la biennale. L'expérience aidant, on 
                                sait que seuls 50% d'entre eux se rendront au 
                                rendez-vous très matinal de dimanche. L'aspect 
                                culturel de l'affaire, n'en déplaise à ses 
                                concepteurs, est relégué au second plan. Le 
                                microcosme s'interroge sur l'identité des 
                                participants et le lieu - secret - de « la 
                                performance ». Sur ces entrefaites, une rumeur 
                                de paparazzi court les milieux branchés. De 
                                petits malins assurent qu'une équipe de 
                                photographes, plus habitués aux colonnes de 
                                Voici qu'à celles de Télérama, sera 
                                planquée sur place pour shooter les participants 
                                à l'insu de leur plein gré. Et compterait 
                                revendre les gros plans à des journaux locaux et 
                                nationaux.  
                                
                                
                                Sollicités, il est vrai, par des inconnus, notre 
                                magazine n'a pas donné suite à cette indécente 
                                proposition. On n'achète pas sur plan chez 
                                Lyonpeople.com (mais plutôt sur planches). 
                                Désormais tous les regards se tournent vers un 
                                mensuel en mal de sensationnalisme...  
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