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      Christian
      Dybich - Lyon Figaro du jeudi 14 juin 2001
       
      
       
                                Feu 
                                  vert pour le Pharaon 
                                  
                                   
                                    
      (...)
      Ces deux cents machines à sous seront installées dans une salle de 1000
      m2 séparée de l'actuelle salle des jeux traditionnels conformément à
      la loi. L'investissement se montera à 60 000 francs par machine, soit
      12 millions de francs, somme à laquelle il faudra ajouter 8 millions pour
      l'ensemble des aménagements périphériques. Plus de quatre-vingts
      emplois seront créés, ceux-ci étant essentiellement féminins pour
      l'accueil aux caisses et masculins pour la surveillance et la
      maintenance technique. 
       
      
       
      Le
      produit brut des jeux mensuel devrait avoisiner les 10 millions de francs
      selon les prévisions transmises en janvier dernier par Hubert
      Benhamou, président du groupe Partouche. En année pleine, ce sont donc 120
      millions de francs que le groupe Partouche engrangera, même si
      l'essentiel est reversé à l'Etat et aux collectivités locales. Au départ,
      on sait que l'exploitant avait émis une demande portant sur quatre
      cents machines. Mais Hubert Benhamou reconnaissait à l'époque que l'équilibre
      serait atteint avec deux cent cinquante. On imagine facilement qu'il se
      montrera extrêmement satisfait d'avoir le droit d'en implanter deux
      cents. Cela permettra en effet d'équilibrer les comptes du Pharaon
      et d'une partie du Hilton.
      
       
       
      
       
      (...)
      Il paraissait clair que, sans le feu vert du ministère de l'Intérieur,
      un désengagement du groupe Partouche aurait été une probabilité
      que personne ne pouvait écarter, cela d'autant que le cahier des
      charges défini avec la Ville de Lyon prévoyait, dès le départ,
      l'adjonction du casino à cet hôtel afin de permettre l'amortissement
      de ce dernier.
         
        
      A
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      à la Part-Dieu 
        
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