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      Quelle
      langue de vipère, cette Mathilde !
       
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      
       
      De
      notre correspondant Julien 
      
       
      Pour
      assurer la promotion de son dernier film « Une hirondelle a fait le
      printemps », Mathilde Seignier a passé un été chargé avec la
      visite d'une quarantaine de villes. C'est en fin de parcours sur Lyon
      que nous la retrouvons accompagné cette fois de Michel Serrault. 
      
      
       
       
      
       
       Et
      c'est avec une belle paire de béquilles que 
      nous la découvrons. Certains annonçaient une malheureuse chute de
      scooter quand d'autres criaient à l'accident de déménagement (suite
      à sa séparation de Laurent Gerra), Mathilde avançait la version
      d'un maladroit coup de pied donné à l'insupportable Serrault qui
      serait encore très résistant pour ses 73 printemps. Et c'est dans un
      climat bon enfant qu'elle se donna en interview. 
       
        
       Notre star, peu
      farouche, expose sa vision très personnelle du cinéma, sans pincettes.
      Elle est nominée chaque année mais ne reçoit jamais de César, elle ne
      cherche pas les rôles à prix et fuit les films « névrotiques »
      d'auteurs qui ne pensent pas au spectateur. 
      
       
       
      
       
       Elle
      crie chercher l'amour du public, plagiant Michel Serrault, et
      veut faire un cinéma de qualité et de vérité. Ainsi elle pense que son
      dernier film est susceptible d'intéresser tout le monde de 7 à 77 ans
      toutes CSP confondues, « seuls les gitans pourront ne pas être
      touchés » selon elle !... 
       
        
       La Seignier n'hésite pas à
      sortir sa langue de vipère avec les film français à succès :
      « Les visiteurs » et « Taxi » sont, à ses yeux,
      des films populaires nuls et sans intérêt. Elle « consomme »
      les films américains du même acabit, tel « Vengeance secrète »...
      et ne peut s'empêcher de cracher son venin sur « Le fabuleux
      destin d'Amélie Poulain » qui est un des grands succès de
      l'année ! 
      
       
       
      
       
      Ce
      film « débile » aurait deux publics selon elle: d'une part
      une population de sous-culture habituée au style Lagaff, on
      retrouverait aussi des « pseudo-intellos » qui se baseraient
      sur le principe « C'est Jeunet donc c'est bien ! ».
      Pour illustrer sa vérité, elle fait un rapide tour de table des
      journalistes passionnés de cinéma qui ne furent pas vraiment du même
      avis mais qui restèrent neutres par correction. Jalouserait-elle Audrey
      Tautou, sa partenaire dans « Vénus beauté » ? 
      
       
       
      
       
       La
      comédienne ne sort pas du néant, elle fait partie de la « grande
      famille » du cinéma avec un grand-père acteur tout comme son
      oncle, son beau-frère et sa sur. Côté cur, Mathilde a dû se séparer
      de Laurent Gerra qui ne voulait pas d'enfant. En effet il est
      selon elle « un gros bébé qui veut l'exclusivité »,
      donc pas question de concurrence, la star doit rester Laurent. 
      
       
      
       
      
       
      A
      33 ans, Mathilde veut faire un cinéma populaire d'émotion qui se
      visionne avec une boite de mouchoirs. Même si elle joue les difficiles,
      son cachet monte en flèche... Elle a touché 360 000 F pour « Harry » ;
      son coup de cur « Une hirondelle » lui rapporte 600
      000 F. La production TF1 se montre généreuse avec elle pour « Mademoiselle
      sans gêne » qui arrivera en 2002 et qui portera son cachet
      au-dessus du million de francs.  
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