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8 septembre 2003



Le mot de Laure Delvigo

« Entre deux essayages et trois casting chez le plus grand couturier Lyonnais, nous apprîmes la cinglante nouvelle : " Evelyne des Négociants est partie (...) C'était une grande dame ". Le commentaire nous a remis à notre place, loin du brouhaha capricieux de la mode.

La grande dame est partie trop vite. On l'idolâtrait telle une déesse ou on la haïssait comme Cruella. En tout cas, on ne pouvait rester indifférent à ce  charisme de star, érigé sur des aiguilles de 5 cm, roulant à vive allure en bolide Carrera.

Du style, certes Evelyne en avait. Mais derrière son physique de star se cachait une redoutable femme d'affaires, doublée d'un charisme hors norme, qu'on rencontre trop peu souvent dans notre courte existence.

J'ai eu l'honneur de croiser son regard le temps d'un festival de Hyères. Exigeante et caractérielle, la grande dame n'était pas un modèle facile. Tout était minutieusement contrôlé par cette femme aux cheveux d'Or. Pourtant, elle s'apprivoisait sous l'objectif et s'amusait de participer gracieusement à un projet Artistique, dont elle doutait beaucoup dès la première discussion.

Des discussions, nous en eurent quelques unes au Cintra ; un lieu qu'elle affectionnait tant,  où elle me confia quelques bribes de sa vie. Elle me parla de Lyon, où elle avait ses racines, de ses fascinants séjours aux States, de la politique ici et ailleurs, mais surtout de ses deux filles Sylvie et Caroll, dont elle était très fière.

L'image de papier glacé n'était qu'une image et représentait une infime partie de cette femme atypique.

Et si Evelyne avait du style, ayez du style en ne salissant pas sa mémoire. »
 


Le mot d'André Mure

« Elle était arrivée de Vienne avec une réputation un peu sulfureuse, pour relancer « les Négos » dont elle avait fait un centre noiriste avec Sarroca et la flore bottonesque.
Puis, elle avait acquis de haute lutte le Cintra : une consécration. Là, habillée de Chanel et de Saint-Laurent, elle recevait les « people » et hommes d'affaires... Reine de la nuit, elle organisait des soirées échevelées avec les Claude Brasseur, Margot Hemingway soignée de ses débordements par Christian Boiron à grands coups d'oscilloncoccinum... Evelyne la magnifique ! Comme pour Gatsby, il en restera un peu de brume sur la place de la Bourse... »

Petits fours... tout, Le Progrès du 8 septembre 2003
 

En janvier 2002, Lyonpeople avait tiré le portait de cette working girl atypique. (cliquez ici).
 


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A suivre, Edith Simonnet: les beaux vertiges de la sculpture
 

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