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18 septembre 2006



 Photo © Saby Maviel
 

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s'allonge sur le divan de l'infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le préparateur physique de l'OL Robert Duverne se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d'Iceo.

 

Quelle est ta journée type quand tu ne vas pas à l'entraînement ?

Ça arrive très rarement ! Je m'occupe de mes enfants... si je peux, je vais faire un peu de golf, du jardinage ou du piano.

 

Tu joues au piano ?

Oui, et cela ne fait plaisir à personne, sauf à moi ! (rires) Alors je fais semblant de jouer, je suis assez médiocre pour te dire la vérité.

 

Ça t'a rapporté combien la Coupe du Monde ?

0, pas un centime. Je n'ai jamais négocié. Mon seul objectif était de gagner la Coupe du Monde. C'est tout. Peut être vont-ils faire un geste bientôt, je ne sais pas...

 

Il paraît que tu veux écrire un livre. C'est vrai ?

C'est sûr que j'écrirai un livre ! Je voudrai mettre noir sur blanc ma passion, mon métier, l'OL, la Coupe du Monde, j'ai tellement vécu de choses fabuleuses...

 

Es-tu religieux ?

Pas du tout ! Ton destin, c'est toi qui l'écris. Le chemin de ma réalité c'est de provoquer les choses, c'est tout !

 

Tu as une phrase fétiche ?

On dit toujours : « quand on veut, on peut ». Moi je dis : « quand on peut, on doit ». J'ai horreur du gâchis.

 

Tu as récupéré beaucoup de maillots durant la Coupe du Monde ?

Oui ! J'ai les 7 maillots des équipes adverses, et les 7 maillots de l'Equipe de France. On ne peut peut-être pas me payer, mais en revanche, pour les maillots, j'aurais fait un scandale si je ne les avais pas eus ! C'est trop important pour moi, j'adore ça.

 

Est-ce que tu as touché la Coupe du Monde ?

Oui. Je l'ai touchée en vaincu ! (songeur) C'était quand même un rêve de gosse. Quand j'étais étudiant à l'UFRAPS, on m'avait demandé quel objet fétiche j'aurais aimé toucher, et j'avais répondu « la Coupe du Monde ». Tu te rends compte ? Il y a de ça 20 ans ! C'est beau la vie...

 

Quand as-tu pleuré pour la dernière fois ?

Curieusement, je n'ai pas pleuré pour la finale. En revanche, quand je me suis retrouvé à la table présidentielle à l'Elysée, là j'ai un peu craqué. J'ai cru que c'était une erreur du protocole, je te jure ! Alors là oui, j'ai pleuré. De toute façon, je suis très émotif quoi qu'il en soit.

 

Ça fait quoi d'ouvrir le journal de 20h ?

Ouvrir le journal de 20h ? Et bien ça fait plaisir ! Et dire que je n'ai rien provoqué, ça s'est fait tout naturellement.

 

Parle-moi un peu de Grégory Coupet. Comment a-t-il vécu cette Coupe du Monde ?

Je n'ai rien à rajouter. Grégory Coupet, c'est le meilleur gardien du Monde, c'est tout.

 

Mais alors, pourquoi il n'a pas joué ?

C'est Raymond qui choisit. C'est Raymond le coach, c'est tout. C'est lui qui voit.

 

Maintenant, c'est à toi de me poser une question.
Et toi Barth, c'est quoi ton chemin de ta réalité ? (Rires)

 


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A suivre, Henri Peruchon, Tropézien de Lyon

 

Le Barthologue de Robert Duverne
 

 

 

 

 


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